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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 17:27

 

    Le Centre Saint Philippe gère, outre le lycée de Koupéla, le collège agricole de Lioulgou qui assure également une formation des adultes et soutient des associations rurales de développement économique. Le Nissan 4X 4 que nous lui avons remis répond à ces différents besoins : il a parcouru 40 000 kms entre février et décembre 2010 !


Le collège agricole de Lioulgou 

 

4-4x4 Lioulgou

   Il y a un an nous visitions ce collège agricole qui se trouve à une quinzaine de km au sud de Koupéla et recrute ses élèves dans la campagne environnante. Les trajets effectués par ces élèves sont souvent importants, mais un petit internat a été ouvert pour les jeunes filles. L’établissement qui assure un enseignement général dispense aussi un enseignement pratique et expérimente des techniques de culture aussi bien que d’élevage : vaches à bosse, porcs, qui bénéficient d’une porcherie et une étable confortables. Dans la cour des plantations de jeunes arbres, pas de céréales, car nous sommes en saison sèche. Au cours d’un bref échange avec les parents qui construisaient un préau pour les élèves, nous percevons leur fierté d’un engagement au bénéfice de l’établissement, convaincus qu’ils sont des bienfaits de « l’école » pour leurs enfants.


Les groupements féminins

     Nous partons ensuite sur les pistes pour gagner quelques villages dispersés, afin d’y découvrir les activités des femmes, que soutient le Groupe Saint Philippe. Une formation est organisée et touche une population de 400 à 500 femmes. Par ailleurs des associations fonctionnent grâce à l’aide de micro-crédits, attribués pour une durée de 6 mois au taux de 5 %. Ils permettent, à un groupe d’environ 24 femmes, de démarrer une nouvelle activité lucrative (« génératriceLioulgou Couture de revenus », selon la terminologie burkinabé) ou d’en renforcer une déjà plus ancienne. Il existe actuellement huit associations, chacune a désigné une présidente, et nous rencontrons Félicité, la présidente de l’ensemble des huit groupements, qui nous a préparé une petite collation.  Accueil très chaleureux même si les échanges sont entravés par la barrière de la langue (elle parle mooré) !

    Chaque groupement développe une activité ou un service au bénéfice de la collectivité. Nous admirons la diversité de leurs entreprises : tissage, couture, savonnerie, culture et vente du mil et de l’arachide, production de dolo (bière traditionnelle fabriquée à partir du mil ou du sorgho), fabrication du beurre de Karité, maintenance et mise à disposition d’un moulin où chacun peut venir moudre ses céréales.      

   Très répandues dans le pays, ces structures associatives procurent aux familles des moyens de subsistance et renforcent la cohésion sociale au sein des villages.

  Madeleine Avrain  


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